HUGO RIBES

Hugo Ribes est photographe documentaire et utilise également la vidéo et le son au service de ses projets. Son premier projet d’immersion, mené pendant un an au sein de la confrérie des Gadzarts, l’a conduit à s’intéresser particulièrement aux personnes et aux territoires « cachés » ou « à la marge ». Cet intérêt pour les notions d’enfermement et de huis clos transparaît dans plusieurs de ses œuvres, notamment dans sa série The House, réalisée dans une maison close à la frontière thaïlandaise, et dans Shanti Kana, sur la santé mentale dans les camps de réfugiés Rohingyas au Bangladesh.
Depuis 2018, Hugo Ribes développe également une pratique de résidence de territoire, menant notamment des projets à Johannesburg avec le soutien de l’Institut Français, à Lyon pendant trois ans avec la Permanence Photographique du collectif Item, à Givors avec Stimultania, et à Saint Denis (La Réunion) à l’invitation de la Cité des Arts.
Membre depuis 2012 du collectif Item, il s’inscrit dans une démarche solidaire avec une dizaine d’autres photographes. Ensemble, ils défendent une approche contemporaine de l’image tout en explorant les nouvelles écritures documentaires. Basé à Lyon, le collectif anime une programmation axée sur l’image documentaire dans sa galerie.
Depuis 2021, il documente la jeunesse des quartiers populaires, confrontée à des réalités de précarité et de discrimination. Ce travail s’inscrit dans la continuité de ses recherches sur le territoire, la marge et l’enfermement. À travers ce projet, il cherche à rendre visible une jeunesse trop souvent ignorée, en portant un regard sensible et engagé sur leurs rêves, leurs luttes et leurs aspirations.